émile s. labrie

 il y a 

un chien

À la table voisine, en terrasse. Son maitre a laissé sa laisse sur sa cuisse. Il me regarde. Le chien, pas le maitre. Il me regarde et je vois dans son regard qu’il est vieux ; qu’il a vécu d’autres vies. Je vois sa fatigue. Sa lassitude plutôt. Nous nous regardons. Le chien et moi. Chacun cherchant le semblable en l’autre. Je crois. Il y a un chien.

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