auteurs + autrices
Les auteurs et autrices d’éditionum : des femmes et des hommes, jeunes ou vieux (étant entendu que l’âge est bien relatif), écrivain.e.s reconnu.e.s ou pas… tout cela importe peu, l’essentiel étant la pertinence de leur démarche et de leurs projets.
marie bélisle
Née quelque part au Québec en 1958, Marie Bélisle a vécu à Rimouski (longtemps) et à Montréal (le temps de ne pas s’y installer tout à fait), avant de poser ses livres et ses illusions à Paris (entre l’exil et l’adoption). Elle poursuit depuis de nombreuses années une démarche de production artistique multidisciplinaire: écriture, arts visuels et médiatiques, design graphique et bijoux. Des premiers poèmes de l’adolescence aux proses récentes, en passant par quelques excursions théoriques et universitaires, des chansons approximatives et des explorations informatisées et interactives, elle défend un intérêt premier pour la forme et la matière même du texte. Marie Bélisle est l’auteure de six ouvrages, tous publiés aux éditions du Noroît : Noces (1983), Nous passions (1986), Chroniques analogiques (1989), Tout comme (2007), Je suis un livre (2012), Ici-bas (2014).
françoise geier
Françoise Geier est poète-performeur, nouvelliste, photographe. Elle passe ses premières années à Bazas en Gironde, puis monte à Paris où elle réside toujours. Elle publie régulièrement des textes libres, courtes proses, poèmes et nouvelles, parfois accompagnés de ses photographies de terrain dans des revues, participe à des livres d’artistes et des anthologies, et intervient dans des manifestations en France et à l’étranger. Elle est membre de la Société des gens de lettre, de la Sofia, du Pen club Paris et de l’Adami. Son dixième livre, L’encre des mots, paraît en 2019 aux éditions Unicité.
émile s. labrie
Né en 1984, Émile S. Labrie s’est d’abord abreuvé aux embruns du Saint-Laurent et nourri de la culture malécite de sa mère, à Cacouna. Il a ensuite croisé Kerouac sur les routes de l’ouest américain, Villon et Aragon sur les quais de la Seine, Harry Potter et Oscar Wilde à Trinity College. Ancré dans la nature tout autant que dans l’urbanité, il habite maintenant Montréal où il distille son imaginaire dans de brèves proses spéculatives.