{ camera lucida }
Cette idée des chambres. Cette idée de la chambre. Singulière. Toujours singulière. Puisqu’on n’en habite jamais qu’une seule à la fois.
On peut, certes, dire la même chose de tous les lieux – la cuisine, la maison, la rue – en autant qu’on en parle d’un point de vue autographique. Mais quand je dis la rue, je pense à un archétype de rue, voire à tout l’espace public, celui de l’homme de la rue et du street art. Et quand je dis la maison, je ne pense pas à un bâtiment, mais à un foyer, dirons-nous. Or, quand je dis la chambre, je pense à une chambre (particulière), ou à une autre et à une autre encore. Toutes singulières.
et cætera
Voir toutes les pages du projet { camera lucida } de Marie Bélisle ►
inscription
nos forfaits
Vous aimez découvrir avec circonspection...
Vous lisez en dilettante au gré de vos envies...
Vous dévorez avec gourmandise toutes les pages qui vous sont offertes...
Vous en voulez toujours plus...
inscription + accès
le projet
Cette idée des chambres. Cette idée de la chambre. Singulière. Toujours singulière. Puisqu’on n’en habite jamais qu’une seule à la fois.
marie bélisle
Marie Bélisle poursuit depuis de nombreuses années une démarche de production artistique multidisciplinaire: écriture, arts visuels et médiatiques, design graphique et bijoux, et elle défend un intérêt premier pour la forme et la matière même du texte. Elle a publié six ouvrages, aux éditions du Noroît (Montréal). Sur Editionum : Tabula rasa, Immortalités et Camera lucida.
de la même auteure
{ immortalités }
En juillet 2014, j’ai trouvé sur une brocante un négatif sur verre datant du début du siècle dernier. En découvrant l’image révélée, l’idée de faire une série de portraits imaginés à partir d’images d’inconnus oubliés s’est imposée.