émile s. labrie
il y a
un gars
Pas la table voisine, l’autre. Il ressemble à Dutronc. Dutronc Jacques. Jeune. Du temps où ma mère écoutait Les cactus et encore Les cactus et encore. Jeune. Avec deux amis. Dutronc, pas ma mère. Des amis j’imagine parce qu’ils sourient. Dutronc rie. Les autres ne ressemblent à personne. Entre eux et moi il y a deux filles. C’est elles que j’entends. Les sourires, ceux des gars, je les vois. J’entends seulement quand ils rient. Il y a un gars.
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