émile s. labrie
il y a
quatre juifs
Ils passent lentement devant le café. Affichés. Affirmant leurs chapeaux noirs, leurs longues vestes noires. Ils ne s’arrêtent pas. Ils passent. Ils ne regardent pas les clients attablés. Les couleurs des femmes, des chaises, du vin. Ça contredit leurs noirs. Ils ne voient pas les couleurs. Ils ne me voient pas. Ils sont passé. Il y a quatre juifs.
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