à la une
{ immortalités }
En juillet 2014, j’ai trouvé sur une brocante un négatif sur verre datant du début du siècle dernier. En découvrant l’image révélée, l’idée de faire une série de portraits imaginés à partir d’images d’inconnus oubliés s’est imposée.
lieux dits
Une application mobile de littérature géolocalisée où des textes, des images, des sons, associés à des lieux de Paris, de Montréal ou d’ailleurs, sont épinglés sur une carte interactive. collectif.
il y a
«Je conçois ces proses comme des instantanés. Des photographies de celles et ceux que je vois, observe, devine, invente. Assis devant un verre dans un café, un bistro, un bar. À Montréal, à Paris, à Rivière-du-Loup, ailleurs. Des photos/graphies. Un peu comme ces Humans of New York. Ordinaires et singuliers. Il y a des humains.» émile s. labrie.
tabula rasa
Une tablette numérique est posée sur une table. Devant l’écran, un clavier qui permet d’écrire. Derrière l’écran, une table, son contenu et son décor. Il s’agit donc de photographier cette table, puis d’écrire, à partir de cette matière première visuelle. Le temps passe, le lieu change, mais la fabrication est toujours la même. La tablette, chaque fois, est arasée pour que s’y impriment une nouvelle table et un nouveau texte. marie bélisle.
tout ça ne fait pas un poème
Ne pas écrire de poème. Inventer des protocoles absurdes. Ne pas expliquer pourquoi on invente des protocoles absurdes. Faire comme si la vie était un vaste recueil de protocoles hermétiques. Absurdes. • Constater que les poèmes sont généralement moins absurdes que les protocoles, qu’il y a quatre fois le mot protocole dans ce protocole (six maintenant) et quatre fois le mot absurde (cinq maintenant) et que tout ça ne fait pas un poème. Recommencer autant de fois que nécessaire pour ne pas écrire de poème. marie bélisle.